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horreur (3)

A Londres, Peter, un adolescent passionné de football, est attaqué un soir de neige par deux molosses très inquiétants. Sauvé in extremis par un renard qui se révèle être Mum, sa propre mère, il découvre que sa destinée est marquée par de grands pans d'ombre qu'il va lui falloir explorer. Sa mère l'introduit à Lion House, la résidence d'un certain Monseigneur, également appelé « Noble » qui semble être le chef des « Outrepasseurs », une sorte de confrérie ou société secrète un peu étrange. Avec une dizaine d'autres jeunes, il va se retrouver plongé dans une piscine occupée par des créatures mi-femmes mi-murènes qui vont l'attirer au fond et le faire intégrer une autre dimension, celle de Maupertuis, un village proche de Montfort l'Amaury où se déroula au Moyen-Age une tragédie dont les conséquences terribles se perpétuent jusqu'à nos jours...« Les Outrepasseurs », premier tome d'une saga qui doit en comporter trois à publier en 2014 et 2015, relève d'un genre appelé « Fantaisie » dont le grand initiateur fut un certain Tolkien, auteur du célébrissime « Seigneur des Anneaux ». Mais si l'univers de Cindy Van Wilder, est d'une noirceur et d'une cruauté voisine du monde du grand maître, il est surtout fortement influencé par « Twilight » voire « Harry Potter » et également très marqué par celui des Contes les plus noirs des frères Grimm. C'est une sorte de pandémonium de chimères, loups-garous et autres monstres diaboliques d'apparence animale ou féérique. Mais attention, pas n'importe laquelle. Nous sommes aux antipodes des gentilles fées de Walt Disney. Ici, point de fée Clochette, point de créatures angéliques et bienveillantes, mais des fés (sans e) au masculin, aussi cruels que démoniaques. Rien que de vilaines entités toujours enclines à faire le mal, à détruire, torturer, humilier, tuer... Sans être particulièrement originale, l'intrigue bien menée, tient la route. La lecture, un peu longuette et laborieuse au départ, donne l'impression d'un texte tirant un peu à la ligne, sans doute est-ce dû au format « saga », un peu trop souvent pratiqué par le monde de l'édition toujours à la recherche du meilleur rendement commercial possible. Nul doute qu'une fois accroché par ce genre de « teaser », le lecteur curieux et surtout l'adolescente friande de ce genre de littérature n'ait envie de s'abonner à la série. Entre autres interrogations sur les valeurs véhiculées par ce genre d'ouvrage, le lecteur se demande ce que viennent faire deux personnages historiques comme Bertrand du Guesclin et Simon de Montfort dans cette histoire totalement imaginaire si ce n'est, une fois de plus, pour donner une image caricaturale du Moyen-Age.3/5
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Le Palais de minuit (Carlos Ruiz Zafon)

12272798895?profile=originalEn 1916, à Calcutta, le lieutenant Peake sauve la vie de Ben et Sheere, deux orphelins de père et de mère. Il les confie à Aryami Bosé leur grand-mère maternelle qui ne trouvera rien d'autre, pour qu'ils échappent à la vengeance d'un mystérieux et inquiétant Jawahal, de les séparer. Elle gardera Sheere auprès d'elle et confiera Ben à son ami, Mr Carter, le directeur de l'orphelinat St Patrick's. Il s'y fera six amis, avec lesquels il fonde la Chowdar Society, une sorte de fraternité secrète qui se réunit la nuit dans un palais abandonné. Ce clan des sept s'est juré aide, soutien et protection. Ils vont en avoir besoin quand, à leur sortie de l'institution, le jour de leur seize ans, réapparaîtra le sinistre Jawahal, plus que jamais décidé à se venger.

Ce roman d'aventures très teinté d'étrange et de fantastique fut d'abord publié dans une collection destinée aux ados alors que Zafon, comme il le précise dans sa préface, l'avait écrit en pensant le destiner à tous les âges. Et c'est bien l'impression que donne ce texte. En effet, le fantastique est souvent teinté d'horrible voire de gore plus supportable par des adultes. L'intrigue solide et bien construite est rondement menée avec son lot de suspens et de rebondissements. Le style fluide, vivant et agréable ajoute encore au plaisir de la lecture d'un ouvrage si réussi qu'il est impossible de le lâcher avant la fin.

4,5/5

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Tuer le désir.



Exiger l'immortalité de l'individu, c'est vouloir perpétuer une erreur à l'infini."

Arthur Schopenhauer

"le couple en rut" acry sur papier 70x50 Gegout©2004

2 monstres


J'illustre à ma façon cette réflexion avec ce dessin acrylique qui date de 2004

Qui a dit que nous étions programmés biologiquement pour la reproduction, que nous étions conditionnés culturellement pour perpétuer le désir..

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