L’heure prochaine
Notre lac n’a plus la couleur du ciel en fleurOù nous avons pleuré nos plus terribles peines.
Des rides noires, en nids d’abeille, plissent son cœur
Sous le souffle du vent à la fétide haleine.
J’aime pourtant y musarder, les yeux en poche,
Malgré les berges sauvages qui me retardent.
La vie est au loin, la paix profonde si proche.
Le corbeau immobile à la branche du chêne,
Tour centenaire où un siècle fou se lézarde,
Le corbeau sombre, colore l’heure prochaine.
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