Lettre à… la Comtesse de Ségur
Madame la Comtesse,
Vous avez bercé mon enfance avec vos belles histoires, de « L’auberge de l’Enge Gardien » au « Général Dourakine », et passant par « Les malheurs de Sophie » et bien d’autres titres.
En fait, Sophie, c’était vous, puisque vous êtes née Sophie Rostopchine en 1799 en Russie. Vous êtes la fille du Comte Rostopchine, ministre du tsar et gouverneur de Moscou. Vous passez toute votre enfance dans le domaine de Voronovo, qui appartient à votre famille. On prétend que votre père aurait fait incendier Moscou devant l'armée napoléonienne pour empêcher le ravitaillement. Votre famille tombe alors en disgrâce et doit quitter le pays pour se réfugier en France en 1817.
En 1819, vous épousez le Comte Eugène de Ségur. Lors de votre voyage de noces, vous remarquez un joli château en briques roses près de L'Aigle. Les bouleaux du parc vous rappellent votre domaine de Voronovo. C'est le domaine des Nouettes à Aube (Orne). Votre père vous l’offre et vous vous y installez. Négligée par votre mari, souvent à Paris, vous vous plaisez bien à Aube.
Votre biographie dit encore de vous : « Elle aura 8 enfants dont 5 naîtront aux Nouettes. Quand ses petits enfants naîtront, comme beaucoup de grand-mères, elle leur racontera des histoires. Et quand Camille et Madeleine ("Les petites filles modèles") devront partir pour Londres où leur papa est nommé, elle commencera à écrire toutes les histoires qu'elle raconte. C'est comme cela que Sophie de Ségur, née Rostopchine, devint écrivain à plus de cinquante ans. Rapidement, ses petites histoires deviennent célèbres. Elle publie plus de 20 romans dans la bibliothèque rose mettant en scène des enfants dans leur vie quotidienne. Chez la Comtesse, le bien l'emporte toujours sur le mal et on peut toujours corriger ses défauts. Ses récits restent toujours appréciés des enfants. La Comtesse de Ségur meurt à Paris en 1874. Maintenant l'école d'Aube porte son nom en son honneur.”
Et je peux attester, personnellement, que bien des enfants ont imé vos histories, chère Comtesse de mon enfance. C’est même vous qui m’avez donne le goût de la lecture, autant le dire, avant que je ne passe à Jules Vernes, Paul Féval, Victor Hugo et bien d’autres, comme vous l’imaginez.
Mon goût de la lecture m’aura appris bien des choses, car il est bien connu que c’est dans les livres que l’on apprend, pas vrai ?
Les vôtres ont eu longtemps ma préférence, et quand j’y repense, c’est toujours avec un petit pincement doux au cœur… qui pourrait s’appeler nostalgie, sans doute.
Merci à vous, Madame la Comtesse, avec mes hommages.
Léo
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Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter son vernissage le 05 décembre 2024.
Publié(e) par Espace Art Gallery le 27 novembre 2024 à 2:02
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
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Commentaires
L'Amour Inconditionnel ... qui a connu cela se trouve toujours en porte-à-faux ici-bas. Crois-moi, ce n'est pas si facile à vivre.
Un médecin que je connais ayant vécu cette expérience m'a dit dernièrement : "Nous avons tous beaucoup de mal à concilier notre vie avec cette expérience : c'est parfois difficile". Il est épatant : Colonel Retraité de la Marine Française, il a le courage de témoigner, de faire des conférences. Bref, je l'admire beaucoup.
Sur le site "Notre Expérience" il y a une place pour le ressenti de l'Après et des difficultés rencontrées dans la vie de tous les jours. Difficile de reprendre pied, de revenir sur terre. Rien d'étonnant d'apprendre que beaucoup auraient voulu y rester.
Comme tu le dis "l'Amour Véritable" si souvent galvaudé, hélas.
Alors, reste la prière. Universelle.
Très bonne soirée à toi. Dans la Paix du Seigneur. Rolande
Comment ne pas être d'accord avec toi, Rolande !?
Cet "Amour" si usé, mis à toutes les sauces, en effet... a encore tellement d'adeptes à faire, d'âmes à convertir !
Mais nous parlons ici de l'Amour véritable, le seul vrai : celui de notre Créateur et Sauveur : Jésus-Christ dans la Trinité du Père et de l'Esprit-Saint.
Toi qui a connu les NDE, tu es la mieux placée pour en parler, assurément, car tu as "baigné" dans cet Amour, chance que je n'ai pas eue encore, mais en lequel j'ai Foi.
Bonne fin de weekend également à toi Rolande.
Léo
Merci Léo
Encore une fois, parfaitement d'accord avec toi avec un bémol cependant : certains membres de notre Communauté et non des moindres parfois, ont beaucoup prêché l'Amour. Mais qui n'a jamais ressenti cette impression : malgré les beaux discours, il en émanait peu d'empathie réelle. Aucune chaleur humaine, aucun feu, c'était froid, méthodique, sans âme, bien loin de l'image donnée par Notre Seigneur Jésus.
Pour retrouver cet Amour, se retourner vers les Saints de tous les temps : il suffit de regarder leur regard plein d'amour, ainsi de la photo de Charles de Foucauld à la fin de sa vie : ce regard là ne trompe pas . Qui a la chance de le rencontrer un jour en rerstera éboui, réchauffé, aimé, jusqu'à la fin de son parcours terrestre.
Inoubliable et ineffable expérience.
Qui vous redresse et vous fait vivre car, comme tu le soulignes "Nous y découvrons la source même de l'Amour".
A tous je souhaite semblable rencontre. Bon week end. Rolande
Eh oui, Rolande : il faut croire que le temps de l'amour, c'est le temps de l'enfance...
Du moins d'un amour "innocent", dirais-je : celui qu'on reçoit et dans lequel on baigne durant ce beau temps de l'enfance heureuse, comme nous l'avons eue ! Chance à nous donc.
Ah oui, les kms parcourus, quatre fois par jour (car on rentrait dîner !), pour rejoindre l'école ou en revenir...
Mais les enfants grandissent, et nous aussi, et... l'amour change : il change et grandit, lui aussi. Notre regard s'ouvre sur les choses découvertes, et puis sur les gens. La religion, bien souvent, ouvre aussi notre coeur vers un amour plus élevé, plus "haut"... et nous découvrons la source même de l'Amour !
Du moins, quand nous avons cette chance. Car c'est une chance...
Je la souhaite à tous !
Bonne journée, mon amie.
Léo
Entièrement d'accord avec toi évidemment.
Surtout .... ces routes vers l'école : nous faisions quatre fois par jour un parcours d'une demie-heure pour y arriver et ce à pied et par tous les temps! Mais nous nous amusions comme de petites folles ....Quelques kms à la fin de la journée.
Pour les ouvriers, c'était pareil : à cinq du matin le travail commençait, il se terminait à une heure ou de une heure à vingt heures (par équipes de 8h. de travail). Beaucoup faisaient le trajet à pied ! (plus d'une demie-heure pour certains)
Malgré la guerre et les privations, je ne me suis jamais sentie malheureuse car entourée de beaucoup d'amour, de tendresse, d'attention déversés par une grand-mère adorable.
Ah l'Amour, il n'y a que çà pour panser les plaies, redonner le sourire .... et le reste.
Bien à toi. Rolande
Bah, notre bonne Comtesse valait sûrement bien mieux, comme éducatrice, que ces jeux autant diaboliques qu'électroniques, que l'on nomme "console"... mais qui ne console certainement pas les bambins qu'ils rendent guerriers plutôt !
Les enfants rois, dis-tu ? Ne le sont-ils pas plus encore aujourd'hui qu'ils ne font plus les 200 mètres qui les séparent de l'école qu'il faille les conduire... en voiture de préférence !?
Bah, la bonne Comtesse et son âne Cadichon, au moins, ils nous faisaient rêver...
Bonne soirée à toi, chère Rolande.
Léo
Bonjour Léopold,
La brave comtesse méritait bien cette gentille lettre : elle doit piaffer de contentement là-haut.
D'autant plus qu'il n'y a pas si longtemps des gensses bien intentionnés l'avaient pratiquement interdite de lecture car elle aurait donné à nos chersZanges de bien vilaines leçons d'éducation.
Les enfants rois, c'était sans doute bien mieux à ces genssejesaistout.
Bon après-midi et merci pour la Comtesse.