Soliloque
À la fin de l'automne sont
Considérables les ravages
Que le vent soufflant avec rage
Et la pluie en tornade font.
Si chaque fois, l'on s'en émeut,
On sait que les métamorphoses,
Qui ponctuellement s'imposent,
Auront nouvel aspect sous peu.
La mystérieuse énergie,
Qui se manifeste sans cesse,
Crée, reproduit, embellit, blesse,
Se retirant prive de vie.
Peut rester audible une voix,
Grâce à des paroles écrites
Dont magiquement on hérite.
Elle provoque des émois.
D'êtres aimés qui ne sont plus,
Des propos parfois nous parviennent.
Notre âme veut qu'on se souvienne.
Non leurs voix ne se sont pas tues!
20 mai 2013.
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