Les êtres qui nous sont chers,
en désertant la terre,
laissent ici et là,
des halos de lumière,
des espaces bien à eux,
qu'ils nous lèguent.
Des p'tits feux sacrés,
qui crépitent même en plein jour,
surtout lorsqu'il est triste ;
un bonheur bien secret !
Un blotissement possible,
une invisibilité qui se laisse
prendre et toucher.
Depuis elle,
créatrice est ma tête,
infini est mon corps,
quant à mes yeux,
ils sont devenus,
terriblement bleu-chaud ;
berceaux de vous.
NINA
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