Lycéenne, j'aimais Pascal,
Tout autant que les romantiques.
J'admirais son esprit critique,
Son art de dire, peu banal.
Je savais de lui ses pensées
Les plus connues, paraissant sages,
Qu'il illustrait parfois d'images
Et voulait toujours nuancées.
Depuis le temps de ma jeunesse,
Tant de choses se sont passées!
Nombreuses m'ont bouleversée
Mais d'autres comblée de tendresse.
J'existe en étant d'un autre âge.
Or en relisant les Pensées,
Avec émoi, intéressée,
J'y découvris un bel un hommage.
Pascal révèle qu'il admire
Le peuple juif, qui eut des lois
Et garde une suprême foi.
Or qui d'autre eut osé le dire?
Partout, progressaient la torture,
La haine et les atrocités.
Ô ces infernales cités!
La honte les cernant perdure.
27 mai 2014
Commentaires
Très beau texte!
Bravo et merci pour ce partage.
Bonne soirée Suzanne.
Amicalement.
Adyne