La Nature métamorphosée,
Un feu dévorant la rosée,
Pénètre le corps jusqu'à l'âme,
Plus ravageur que toute lame.
Chaque exilé, dans cet ailleurs,
Torturé, sans cris et sans pleurs,
Erre au gré de la providence,
L'accoutumant à sa souffrance.
Sans le réconfort de la foi,
Le silence, apaisant parfois,
Ne remplace pas un remède,
Le torturé souffre, sans aide.
Certes, condamné à survivre,
Titubant, se sentant comme ivre,
En retrouvant son univers,
Échappe aux affres de l'enfer.
17/12/2012
Commentaires
Chère Suzanne,
C'est en pensant aux parents qui ont perdus leurs petits innocents !
Oui, je comprends et pour avoir veillé mon bébé entre la vie et la mort tout un mois,
dans une torture de chaque instant, je peux un peu imaginer l'énorme torture de la perte.
Que les anges qui accueillent ces enfants dans l'amour infini du monde spirituel
puissent un peu adoucir une telle cruauté.
Chère Rébecca
C'est en pensant aux tourments qu'éprouvent actuellement des parents que je viens de rédiger ce poème.
Je sais ce que peut être ce genre de souffrance. On en est miraculeusement délivré, après un temps plus ou moins long.
Magnifiques vers tragiques
Sublimes, dignes et lyriques
hélas bien trop réalistes
pour ne pas nous alerter
et sur vous nous inquiéter.