Monologue
J'ai fait le nécessaire or plus rien ne m'oblige.
L'utile peut attendre à demain, à plus tard.
Aucun grain de poussière à ma vue ne voltige.
D'ailleurs c'est au dehors que rôde mon regard.
En ce mois de l'été, sur mon jardin sauvage,
Se répand fréquemment une abondante pluie.
Il me semble tout neuf après ce grand lavage.
Autrefois dans un cèdre il y avait un nid.
Je me souviens aussi d'un groupe d'oiseaux noirs,
De deux papillons blancs, zigzagant comme ivres,
Du concert suraigu des cigales le soir.
Ils ne reviennent plus. Où sont-ils allé vivre?
Seule dans le silence, émue, suis en éveil,
L'esprit, les yeux, ouverts et l'âme confiante.
M'éblouit, chaque jour, un ciel jamais pareil.
J'aime à mettre ma joie en strophes innocentes.
4 août 2017
Commentaires
Merci Suzanne pour cette sagesse transcendante acquise pour une situation nouvelle. Amitiés. Jacqueline