Je me surprends, nombreuses fois,
Envoûtée par les lois suprêmes,
À vouloir comprendre pourquoi
Leur rigueur est toujours extrême.
Demeurent inchangés les rapports,
Qui créent la beauté, l'harmonie.
L'énergie qui a des temps forts,
Se répand sans parcimonie.
Certes, un compteur marque le temps.
Le courant, jamais ne s'arrête
Mais diffère sensiblement
Alors qu'un cycle se complète.
Pas de capteur pour les humains.
En lieu de loi, la providence.
Elle fait des choix incertains,
Maîtresse de leur existence.
Le vieillissement arrivé,
Face à la beauté qui délasse,
Le fait d'en n'être pas privé,
Est ressenti comme une grâce.
5 juillet 2014
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