La lumière issue du soleil
Rend mieux perceptibles les choses.
Les ombres se métamorphosent,
Forment des dessins sans pareils.
Quand l'être ressent un émoi,
Toujours de durée éphémère,
Son esprit libéré qui erre
Le fait soliloquer parfois.
Or si l'immense ciel est blanc,
La joie enfouie ou perdue,
Toute activité suspendue,
Il peut demeurer chancelant.
Il choisira l'indifférence
Et le repos qu'elle procure.
De se dépenser n'ayant cure,
Optera pour la somnolence.
Cela dépend de l'énergie
Qui en ce même instant l'anime
Car c'est sa puissance qui prime
Et qui engendre les envies.
Le poète se veut existant
Capte les mots qui lui arrivent,
Emplis d'images affectives.
Il connaît la langue du temps.
9 juin 2016
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