Soliloque
Comme on a chacun une vie,
Qui parfois brusquement s'arrête,
On éprouve toujours l'envie
D'une confiance parfaite.
Hélas! En dépit de la foi,
Quand une journée paraît belle,
Peut s'installer le désarroi,
Un feu se forme d'étincelles.
La mer glacée est caressante,
On s'y abandonne grisé.
Une énergie tourbillonnante
Entraîne au fond un corps brisé.
Imprévisible, le destin
Au cours du temps, comble ou épargne.
Il nous convie à un festin
Ou nous manifeste sa hargne.
La nature abonde en splendeurs
Elle incite à la poésie,
Met un baume sur la douleur,
Fait que l'on vénère la vie.
Il faudrait s'occuper de soi,
Ne plus se soucier des autres.
Nous tentons d'opter pour ce choix.
En restant attachés aux nôtres.
Grâce à des efforts, on occulte
Sauvageries et cruautés
Et l'on fait du confort un culte,
Afin d'être heureux d'exister.
19 juillet 2014
Commentaires
Belle réflexion ! Ah .... cette tentation de repli sur soi qui parfois nous taraude. En recherche de paix. Toujours.