Songerie et réminiscence.
Inévitablement, je demeure passive.
Je cède à mon plaisir de savourer l'instant.
Le zéphyr a soudain cessé d'être insolent.
Ma rue reste figée dans la lumière vive.
Me revient à l'esprit la question répétée
Que posait à Toulouse, hier à une fête,
Un chanteur enjoué qui clamait à tue-tête:
« Le bonheur il est où? » Il rêvait d'y goûter.
Que savoir du bonheur qui jamais ne perdure?
Il dépend du pouvoir de doser ses envies,
De l'énergie qu'il faut face aux pires défis,
Du plaisir des galas offerts par la nature.
Réciproque, un amour est une grâce immense.
Il faut lui prodiguer des soins très exigeants.
Or il est vulnérable et reste tout le temps
Un bonheur que protège ou non la providence.
Le bonheur est dans le pré,
Le soleil nous y invite.
« - Cours-y vite, cours-y vite!
Cours-y vite, il va filer! »
26 juin 2016
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