Dormir signifie trop souvent
Se retrouver dans une impasse
Où d'étranges choses se passent
Nuisant au repos apaisant.
Je sais des nuits cauchemardesques
Me faisant craindre la folie
Où l'irrationnel me lie
Face à des défis gigantesques.
Je ne contrôle plus mon corps
Qui se retourne sur lui-même,
Me créant un malaise extrême,
Un insupportable inconfort.
La sagesse que j'ai acquise
N'y peut rien; elle est suspendue.
Tous mes recours semblent perdus.
Lors m'arrive une grâce exquise.
Grâce aux notes d'un vieux refrain,
Qui se répandent par magie,
Vivement ma mémoire agit,
À mon impuissance met fin.
Très haut, je me mets à chanter.
Me trouve en une douce errance.
M'y attarder est une chance,
M'endors dans la félicité.
10 octobre 2015
Commentaires
Nos rêves bnous tiennent en vie, nous régénèrent, et nous relient peut-être à d'autres sphères.