Avis aux amateurs et amatrices de la forme brève.
Auxquel(le)s je n’oublie pas de souhaiter une bonne et belle journée.
D’abord, un petit rappel.
En 2020, l’éditeur belge Cactus Inébranlable (https://cactusinebranlableeditions.com/) publiait Zizanie dans le métronome, un petit exercice de littérature sous contraintes dont deux auteurs, Éric Dejaeger et Éric Allard, avaient à l’époque dit quelques mots, c’est par ici :
http://courttoujours.hautetfort.com/apps/search/?s=zizanie
Aujourd’hui, je continue d’explorer ces mêmes contraintes dans un nouveau recueil intitulé La Trahison des limaces, aussi paru au Cactus Inébranlable ; en réalité, le cinquième de sa lignée.
On y trouvera un bon millier de phrases brèves, d’aphorismes si l’on préfère.
Derechef, Éric Dejaeger lui a consacré une notule, cette fois c’est par là :
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2023/01/23/un-peu-de-pub-552-6421389.html
Quelques extraits :
Une forêt noble a le sanglier bleu.
Ne perds pas ton temps à écrire mes aphorismes.
Il est de très mauvais poil, il est d’une humeur de meute.
Le souvenir des rats, soudain, a quitté la mémoire du navire.
Deux mots qui ne s’aiment plus devraient faire livre à part.
Avoir un appétit d’oiseau de proie.
Les mères possessives tatouent un © sur le front de leurs enfants.
Il tire des colombes pour en faire un drapeau blanc.
Caresser l’art dans le sens des griffes.
Trois vérités sur le silence :
1 :
2 :
3 :
Parfois il vaut mieux que la parole soit à l’attaque.
L’ogre met deux dents de lait dans son café.
Pour traverser le vent, l’oiseau attend que le ciel passe au bleu.
Peser la poésie des deux côtés des mots.
Le poisson scie l’océan sur lequel il est assis.
Manifestement, tu surréalises.
Vers qui m’écrire ?
Refusons de rêver droit.
Pascal Weber
Si quelqu’un(e) souhaite me contacter :
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