La respiration de l’artiste
(nano essai) – Antonia Iliescu
Pour l’artiste il y a plusieurs degrés de présence sur l’espace virtuel. Quand l’artiste se retire, il laisse parler son œuvre. C’est la manière la plus convaincante de communiquer avec le monde (présent ou futur) et c’est lorsque l’huile monte à la surface qu’il est le mieux entendu. Et c’est ainsi qu’il accomplit son rôle.
Pour l’artiste l’inspiration est de l’inspiration, tendis que son œuvre est de l’expiration. Il crée, donc il respire ; il respire, donc il existe. Et quand il se retire c’est pour se nourrir, car – n’oublions pas – ce n’est pas la partie visible qui soutient l’iceberg.
8. 08. 2013
Commentaires
Merci, José, Michel, Rose-Marie et tous ceux qui ont apprécié mon petit texte.
Felicitations Antonia
Toute oeuvre est trace de vie à jamais fixée dans les strates du temps
Belle façon de voir ! Là où on vit on est !
"To be or not to be"... Be! L'artiste ne s'absente jamais s'il l'est vraiment. Il contacte le monde à l'avance, et surtout après. Merci pour votre réflexion, Claudine. Amitiés,
Bonsoir chère Joëlle, merci pour tes mots toujours très inspirés!
Amitiés,
Merci Adyne pour votre visite et le commentaire. Amitiés,
Rébecca, merci pour le petit poème en mètre moyenâgeux et assez inchiffré. Il voulait dire...
To be or not to be.
Je respire, je suis vivante, j'expire, je suis morte mais mes œuvres vivent encore à travers mes mots ou mes pinceaux en plus, dans ton cas. J'ai déjà pensé laisser la parole à l'espace virtuel, mais le contact humain au travers des mots échangés finit toujours par m'interpeller.
Bonne soirée chère Antonia et à bientôt. Claudine.
Belle réflexion et une constatation évidente
Merci Antonia.
Amitiés.
Adyne