On ne joue pas avec les maux
Bien incapable de le faire.
On les endure et l'on espère
Qu'ils se dissiperont très tôt.
Gros ou petits, on hait les maux.
Ils délogent leurs homonymes
Qui nous enchantent dans des rimes
Nous offrant des plaisirs nouveaux.
On n'évite pas la douleur
On l'apaise mais ne la chasse
Elle s'incruste quoi qu'on fasse
Et crée de brillantes couleurs.
Notre corps enfin la déjoue
Grâce à son énergie suprême.
Lors flottent des airs que l'on aime
Ou un silence trouvé doux.
13 octobre 2015
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