LA MURAILLE
Passer indifférentes royales hautaines
Devant le mur gris des visages pétrifiés
Qu’on ne sait quels démons ont un jour édifié
Pour punir le mensonge et l’orgueil et la haine
La grimace à jamais figée dans la veine
Calcaire et le rictus à jamais momifié
Ils envient du gris de leurs yeux putréfiés
La démarche splendide des trois souveraines
La première est la joie d’être en vie et de plaire
Et de suivre au soleil un chemin exemplaire
La seconde rassemble en ses yeux d’infini
Tous les clairs idéaux en faisceau réunis
Et la troisième suit douce et tendre et très sage
Après tout ces trois-là ne sont que de passage
Commentaires
un tardif merci, Marie-Ange!
Bonjour Claude, l'inspiration fût bonne c'est un fait.
Merci à vous et bonne journée
Marie-Ange
erci Marie-Ange: ici c'est le tableau qui a inspiré ke poème: parfois c'est l'inverse...
Bonjour Claude, un texte et une illustration qui résonnent dans la conscience, et me permet de prendre conscience en disant tout haut, que l'existence que l'on a est une chance qu'il faut saisir, lui donner le sens que l'on souhaite, l'envie, la jalousie, la haine sont des défauts qui existent chez l'humain, et à l'exemple de ces trois grâces, la vérité de soi, l'identité vraie de soi, doit être le leitmotiv de chacun pour conduire sa vie!
J'ai beaucoup aimé Claude, merci beaucoup et belle journée
Marie-Ange