Ayant ou non des préférences,
Chacun de nous vit les saisons.
Le coeur a certes ses raisons,
Il repousse l'indifférence.
Chacun de nous vit les saisons,
Sensible aux vents de l'existence.
Il repousse l'indifférence,
En éveil, scrute l'horizon.
Sensible aux vents de l'existence,
À l'écho de chants, d'oraisons,
En éveil, scrute l'horizon,
Celui condamné sans offense.
À l'écho de chants, d'oraisons,
Accueille des réminiscences,
Celui condamné sans offense.
Ô cette dernière saison!
Accueille des réminiscences,
Comme des fleurs sur le gazon.
Ô cette dernière saison,
Irréversible évanescence!
30 décembre 2013
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