Quand mon esprit veille et divague,
À l'heure où j'aspire au repos,
Je le ramène près des vagues
Où se berçaient de blancs oiseaux.
Puis m'asseyant au lieu tranquille,
Sous un tilleul majestueux,
Éloigné des bruits de la ville,
J'évoque le temps des aïeux.
Me retrouvant au bord de l'onde,
J'admire comme un trait d'argent,
La truite qui y vagabonde,
À l'aise dans le flot changeant.
Inoubliables chants d'antan
Dont les paroles poétiques,
Me grisant quand j'étais enfant,
M'ont rendu l'âme romantique.
La demoiselle musicienne
Nous faisait écouter des fleurs
Et puis devenant magicienne
Posait des sons sur leurs couleurs.
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