Consciencieuse, assise sur le banc du parc,
Cheveux bruns, regard noir et franc perché au loin,
Comme une fée surgie des vagues d’un lac
Aux vagues rêves flottant à de beaux demains.
Belle comme un ange qui revêtirait le noir
Afin de masquer quelque joie passée,
Elle tendit un sourire au gamin du soir
Comme naît un rire sans nulle pensée.
L’enfant se sentit par enchantement aimé,
Rendit le sourire charmant de la dame,
Et sur sa joue vient déposer un baiser
Tel un sceau d’éternité gravé dans l’âme.
Tant d’années ont coulé et tant de demains
Ont voulu effacer sourire et baiser.
Mais le banc ce soir-là et ce parc en chemin
Voguent encore aux vents de mille pensées.
Commentaires
Puissament évocateur (ainsi m'est remonté le souvenir d'une vieille dame sur un banc d'un jardin public à Vancouver qui parlait de son défunt mari qui en était le jardinier).
Merveilleux.