Toujours au même endroit, dans l'immobilité,
Absorbant l'énergie dans un parfait silence,
Les plantes se flétrissent, avec indifférence.
On aimerait, parfois, comme elles, végéter.
Absorbant l'énergie dans un parfait silence,
Quand on ne ressent plus le bonheur d'exister,
On aimerait parfois, comme elles végéter,
Surtout si nous agresse une vaine souffrance.
Quand on ne ressent plus le bonheur d'exister,
On exclut l'arrivée d'une nouvelle chance,
Surtout si nous agresse une vaine souffrance.
Lors, l'esprit, au repos, se met à méditer.
On exclut l'arrivée d'une nouvelle chance,
Contemplant les données de la réalité.
Lors, l'esprit au repos, se met à méditer.
L'envie de végéter se heurte à l'évidence.
17 novembre 2012
Commentaires
Nous aimons tant écouter chanter Suzanne contemplative.
Sagesse et beauté sourdent de sa plume attentive.
Mais si la souffrance pouvait l'oublier
et la laisser en paix vivre
ou se faire si petite que nature et beauté
de leurs joies et d'énergies l’enivrent.