De nombreux meubles aussi, vieillis mais restés beaux.
Tant de choses aimées par des êtres fervents,
Se retrouvant, ici, à vendre au plus offrant,
Tout comme les esclaves le furent autrefois,
Expédiés ailleurs, sans n'avoir aucun choix.
En conservant leur âme, objets inanimés,
Ils seront à nouveau recueillis et aimés.
Ils avaient fait, jadis, l'orgueil d'un créateur,
Puis causé de la joie à un tendre amateur.
Ils attirent encore plus d'un regard d'envie.
Seront des compagnons, le temps d'une autre vie.
Mais qu'arrivera-t-il aux trésors sans valeur?
À mes joujoux pâlis, qui n'ont plus de couleurs
Mais tant de souvenirs qui s'accrochent à eux?
Où iront mes poupées, mon Pierrot malheureux?
Qui voudra de mes timbres et de mes coquillages?
Triste d'écrire :Fin ,à la dernière page.
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