(Les parapluies, huile sur toile)
Tout le jour comme de la dalle d'un caveau
A ruisselé du ciel la bave triste et grise
Tout le jour en remous emportés par la brise
La pluie a ruisselé le long des caniveaux
Puis fendant le nuage à larges coups de faux
Luisant de perles d'or où l’azur clair s'irise
Le soir baisa les fleurs de sa lèvre indécise
Mais le ciel se ferma et il plut à nouveau
Ainsi passe le rêve au plus noir de la nuit
Claire brèche dans l'ombre où dansent les ondines
Sur qui la nuit referme aussitôt ses longs plis
C'est l'arc-en-ciel léger qu'à peine on a le temps
De voir se refléter dans des lacs d'opaline
Car l'ombre dure un siècle et l'éclair un instant
Commentaires
merci Sandra!
merci Sandra; mais en ce jour de pluie il me fallut bien du courage pour peindre, sur place, cette huile (60x 65)
Claudine, Jeannine, merci de vos avis!
Une précision: la peinture est une huile réalisée à l'époque (1977) sur place: la grand'place de Mons (qui sera fameusement animée ce dimanche du Doudou!)
Bonjour Claude.
Et si vous nous parliez soleil, nous dessiniez parasols, histoire de voir si cela va changer suelque chose.
Merci pour cette belle aquarelle et ce beau billet. Bon WE
Merci Rébecca de me commenter en vers. Merci Adyne.
Très belle poésie et tout à fait de circonstance!
Bonne fin de semaine.
Adyne
Sublime !
Claude votre poésie me plait toujours autant
Et je n'en reviens pas de vous voir exercer allégrément
Et si épanouis deux magnifiques talents !
Je perçois des accents Hugoliens
Tout au long de ce quatrain ...
Et la toile rayonne son or ruisselant
Transcendant le ciel lourd et menaçant.