À vous deux
Un terrain près de l'océan,
Bordé d'un seul mur de clôture,
Où nous jouions étant enfants,
La tête pleine d'aventures.
Je me souviens des joies d'alors,
Des mimosas ensoleillés
Qui offraient leurs pierreries d'or
À nos regards émerveillés.
Nous savions que, collés aux branches,
Des caméléons se cachaient,
Empruntant des couleurs peu franches.
Ils nous fallait les dénicher.
Caméléons et mimosas,
Dans ce grand champ de mon enfance,
Des parfums que je n'oublie pas
Et l'ivresse de l'innocence.
Sur les rives du fleuve immense,
Ne soufflent pas de vents salins.
Ma joie de vivre reste intense,
Près des érables et des sapins.
Or, au printemps, quand les lilas,
Se chargent de fleurs odorantes,
Je repense à nos mimosas ,
À leur beauté éblouissante.
Bordé par l'océan, là-bas,
Ce cher pays de gens affables,
Où fleurissent des mimosas
Et dont les nuits sont ineffables.
23 janvier 2006
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