Everest sous mes doigts perdus,
peau lumineuse et blanche,
baisers en avalanche, crus,
nudité infinie, sur laquelle je me penche,
l'un et l'autre reclus, dans cette
pièce à l'aube d'un dimanche.
Mots de nos lèvres retenus,
gestuelle chorégraphique, magnifique,
nos corps désarmés, en silence s'apprennent,
nudité absolue, contre laquelle je vole,
l'un et l'autre vois tu, dans ce matin
qui sonne, s'abandonnent et se donnent.
C'est l'automne des corps !
NINA
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