L’arbre de vie
A l’ombre des feuillages de l’arbre de la vie
Tu entends tes oiseaux chanter la comédie,
Assis sur ton vieux banc, de la place des mémoires
Aux cliquetis du port, berceau de tes espoirs
A l’ombre des feuillages, de leur chant de fraîcheur,
Montant de leurs ogives, la toccata en chœurs
A travers les vitraux de la cour de l’école,
Cadençant la récré, en trois pas ton envol
A l’ombre des feuillages, le reflux de la mer
Emportant en son ciel cet immense univers,
Tu ressens les racines se glisser dans tes veines,
Le va et vient du temps, énergie souveraine
A l’ombre des feuillages, bercé par les saisons,
Peu à peu sur tes membres, éclosent les bourgeons
Et au bord du chemin ta ramure s’embellit,
En toi quelques ancêtres parlent du paradis
A l’ombre des feuillages, enfin enraciné
Tu es l’arbre de vie, aussi bien dessiné,
Tu peux leur faire de l’ombre, prenant place près de toi,
Tu es de la nature et tu leur tends les bras
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