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L A S E D U C T R I C E

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                La séductrice se déhanche

                        Et penche

                La tête doucement vers toi

 

                Elle a bien sûr les yeux pervenche

                        Et toi

                Tu te sens bête et restes coi

 

                Et le cœur fou la bouche sèche

                        Et rêche

                La gorge où les mots sont taris

 

                Avec ses longs cheveux de mèche

                        Sourit

                Son regard clair que l’or nourrit

 

                Elle sait l’art d’user des hommes

                        En somme

                Et tu te sens à sa merci

 

                Tu serais sa bête de somme

                        Qu’ainsi

                Ton sort semblerait adouci

 

                Mais la séductrice te laisse

                        La laisse

                Par quoi elle t’a asservi

 

                Te serre au cœur et cœur qu’on blesse

                        Survit

                A tout jamais inassouvi

 

 

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Commentaires

  • Merci Sandra de les apprécier!

  • j'aime aussi beaucoup ce Sétois!

  • G.Brassens  100/100  grand cru littéraire .

  • LA PRINCESSE ET LE CROQUE-NOTES

    Jadis, au lieu du jardin que voici,
    C'était la zone et tout ce qui s'ensuit,
    Des masures des taudis insolites,
    Des ruines pas romaines pour un sou.
    Quant au la faune habitant la dessous
    C'était la fine fleur c'était l'élite.

    La fine fleur, l'élite du pavé.
    Des besogneux des gueux des réprouvés,
    Des mendiants rivalisant de tares,
    Des chevaux de retour des propres à rien,
    Ainsi qu'un croque-note, un musicien,
    Une épave accrochée au sa guitare.

    Adoptée par ce beau monde attendri,
    Une petite fée avait fleuri
    Au milieu de toute cette bassesse.
    Comme on l'avait trouvée près du ruisseau,
    Abandonnée en un somptueux berceau,
    A tout hasard on l'appelait "princesse".

    Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous!
    La voila qui monte sur les genoux
    Du croque-note et doucement soupire,
    En rougissant quand même un petit peu:
    "C'est toi que j'aime et si tu veux tu peux
    M'embrasser sur la bouche et même pire..."

    "- Tout beau, princesse arrête un peu ton tir,
    je n'ai pas tellement l'étoffe du satyre
    Tu a treize ans, j'en ai trente qui sonnent,
    Grosse différence et je ne suis pas chaud
    Pour tater de la paille humide du cachot...
    - Mais croque-note, je dirais rien à personne..."

    - N'insiste pas fit-il d'un ton railleur,
    D'abord tu n'es pas mon genre et d'ailleurs
    Mon coeur est déjà pris par une grande..."
    Alors princesse est partie en courant,
    Alors princesse est partie en pleurant,
    Chagrine qu'on ait boudé son offrande.

    Y a pas eu détournement de mineure,
    Le croque-note au matin, de bonne heure,
    A l'anglaise a filé dans la charrette
    Des chiffonniers en grattant sa guitare.
    Passant par la quelques vingt ans plus tard,
    Il a le sentiment qu'il le regrette.

  • Evidemment la tentation est grande, bouche en coeur et petites mines, qui vous sapent et laissent sur le carreau, en mains trois épines (me fait beaucoup penser à la Princesse et le croque-notes)

  • Merci de vos commentaires!

    Raymond, vas-y quand même! gratouille...

  • La séduction transparaît parfaitement au travers de la sculpture et du texte, bravo!

    Adyne

  • Je n'ose pas gratouiller une petite suite qui me tente...........................

    Tes mots suffisent.

    Raymond

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