Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

journal de bord, mardi 7 juin 2011

A New York, des femmes de chambre ont hué Dominique Strauss-Kahn. Elles avaient même fait le voyage en car. "Honte sur toi !", ont-elles lancé. J'aime pas beaucoup ça.

 

La candidature de François Fillon, aux législatives, en France, se précise.

 

Tests négatifs sur des graines germées. Bactéries tueuses. A voir.

 

En attendant ...

 

Le parfum des bouches de métro bruxellois reste paisible. Je l'ai vécu, hier, en y allant chanter, avec ma guitare. C'est la saison où des femmes recoupent leurs cheveux. Où des jeunes, par trois, se regroupent près des escalators. Où les agents qui contrôlent ne contrôlent pas trop. Où des princesses en rouge s'arrêtent devant moi, pour m'écouter chanter.

 

Quand je parle des chemins de Compostelle, que j'accomplis quand j'en ai l'occasion, la plupart de ceux (qui me répondent et manifestent un intérêt pour la chose), ne peuvent pas s'empêcher de me demander : "Tu es allé jusque là ?" ou "Quand comptes-tu arriver ?". J'ai parfois du mal à leur dire que je n'ai pas encore quitté la Belgique. Non pas parce que j'en ai honte. Mais ... parce que je me demande si mes interlocuteurs sont capables d'entendre que les chemins de Compostelle, c'est avant tout un trajet intérieur, que l'important n'est pas d'arriver à tout prix mais ... de se mettre en route. "Oui, mais le plus intéressant, c'est de partir du Puy de Dôme", m'a dit un gars. Je veux bien. Chacun ses repères.

 

Un très beau rêve, vécu y a deux ou trois jours, me revient.

 

J'étais dans un jardin. Dans la propriété de Pierre Perret, le chanteur. Oui. Il avait, sur lui, la chemise à carreaux et la casquette qu'on lui trouve sur la pochette de plus d'un de ses disques. Il m'accueillait gentiment chez lui. Comme un ami.

 

Ce qui est fou, c'est que ... quand j'ai quitté sa maison pour retrouver ma route, le paysage (sensé se trouver en France, à Nangis, où Perret habite) ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui des chemins de Honnelles, à l'ouest de la Belgique, pas loin de Quiévrain, avec ses villages, ses meules de foin, ses ruisseaux, ses places plus qu'étroites ...

 

Je me suis même rapp'lé que la maison de Perret s'app'lait : "La Garde-Dieu".

 

 

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles