les pneus du vent tournent
soleils gris à l’appui
la ronde des moineaux
trouve
le bras du son
à l’infini
l’eau grince
les arcs-en-ciel ne sont plus
les mêmes
les trains galopent
en transes
myopes
les fenêtres toujours plus blêmes
arrosent mon souvenir
les yeux de la pluie
de l’avenir
se penchent vers moi cheveux gris
la sarabande des visages
ivres
frémit
sur le seuil
sur les plages
et vit
Commentaires
Merci beaucoup, Nina et Michel!
Trans Europe Express sur une musique de Kraftwerk
Merci, chère Dominique!
Magnifique !
Merci beaucoup. Vos appréciations me sont vraiment précieuses. Comme l’est, d’ailleurs, le fait d’avoir été si bien comprise…
En lisant ce poème, je pense à cette autre réflexion " partir c'est mourir un peu"... Mais la vie est là et les mots aussi pour décrire l'inexprimable...
Très jolie poésie...