Dans cet éden, ce paradis, ce jardin de fleurs scintillent à nouveau le bonheur, l’espérance. Dés votre arrivée, votre regard se pose sur ces parterres, ces massifs de fleurs d’ancolies, d’anémones, d’angéliques.
Toutes sont là pour vous accueillir et vous souhaiter la bienvenue.
Après quelques pas dans cet azur scintillant, d’autres vous sourient, bluets, campanules, capucines. Ce rayonnement, cette propagation de fleurs s’étend à l’infini et vous embaume, vous exalte l’âme adoucie d’un rêve parsemé de clématites, de colchiques, de coquelicots.
Le jardinier s’active chaque jour pour que tout ce monde resplendisse et couvre votre cœur de délice. Dans un coin ombragé, giroflées, muguets, pensées se reposent de tant de beauté et regardent les immortelles se dorer au soleil. D’autres encore se prélassent, se libèrent d’éclat couleur d’iris, de cytises, de digitales. Un génie éclaire un carré de giroflées, de glaïeuls et lui envoie un léger souffle pour les balancer délicatement.
L’intencité, l’illumination de ce lieu perçoit les sentiments les plus minuscules, les plus petits et en fait un havre d’apaisement. C’est ainsi qu’est né ce calice de paix entouré des fleurs de la terre. Des espèces rares y sont et d’edelweiss est parsemé cet unique rocher. A ses pieds, pavots, pivoines s’élèvent vers le ciel.
De cette perception délicate de toutes ces senteurs monte vers le firmament l’émotion d’être dans la lumière. Les épines des roses ont disparu et leurs beautés resplendissent. Bien d’autres sont là aussi pour colorer cette peinture et n’ont pas renoncé à leurs couleurs d’instinct. Le tableau est gigantesque et les touches de jaune, de rouge, d’orange, de pourpre se mélangent au bleu, à l’azur, à l’indigo. Le vert domine cette toile pour unir ce monde enfin recomposé de toutes ces mains éclatantes. Une rivière coule au milieu de ce paradis, limpide, brillante de mille destins et anime de son cliquetis le balbutiement éphémère de l’air.
Sur le bord de ce ruisseau, à la première lueur du jour, les violettes attendent le passage d’une accueillante caresse qui en fera un minuscule bouquet à la collerette dentelée.
Ici, le temps et les saisons n’ont pas de prise et toutes les fleurs comme les âmes vivent ensembles dans un même élan mélangeant fleurs de printemps, d’été et d’automne. Muscaris, œillets, renoncules s’agitent d’émotion, tulipes, primevères d’émoi, œillets, cytises d’un trouble si parfait qu’il en est douceur.
Cet endroit n’a pas de fin et se déroule devant vous comme le bleu des lavandes à l’infini. L’esprit rêveur vous transporte dans ce monde de beauté et de paix
JGobert.
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Commentaires
Merci Gil d’aimer mon texte. Il est exact que quand amis ou famille venaient nous rendre visite, il était de coutume de montrer son potager ou les fleurs comme maintenant on montre sa collection de CD ou de DVD. Dans les potagers de mon enfance, j’y ai toujours trouvé une certaine forme de paix et de bonheur. La vie renaissait avec la venue des beaux jours.
Celui qui trouve dans ce qu’il fait son paradis a beaucoup de sagesse en lui.
Amicalement
Josette
Bonjour Josette
Dans ma poésie, il y a bon nombre de textes où j’invite comme vous le lecteur en des jardins qui sont beaux, qui sont des havres de tempérance et de paix, des leçons évidentes du vivant en métamorphoses de saison en saison, d’une année à l’autre, des lieux de culture que beaucoup ont perdue malgré eux. Il y a bon nombre de textes où je parle des jardiniers patients et instruits d’un tas de choses souvent de façon pragmatique qui les font, les cultivent, les entretiennent comme l’était mon père qui déclarait à ma mère que ses heures innombrables, sa sueur, sa fatigue données à son jardin, ce n’était pas en rien discutable, contestable puisque c’était l’endroit où il pouvait et savait respirer, puisque c’était son paradis. Et peut être bien que n’étant pas un fameux jardinier comme lui, n’ayant pas de jardin à l’image de celui de mon père ou de celui que vous nous proposez, j’ai fait de ma poésie en grande partie un jardin qui a piqué des tas d’idées dans les jardins que j’ai pu voir. Vous pouvez donc penser que j’aime votre texte, invitation au jardin comme le faisait concrètement mon père chaque fois qu’il recevait des parents, des voisins, des camarades de travail, des amis. J’ajouterais que mon jardin est un peu différent du votre car j’y mets volontiers une partie potagère conséquente, pour fort rappel des jardins ouvriers et familiaux de ma région, et de la terre nourricière, de ce qui a permis à ma famille et à tant de familles modestes de manger du bon pendant des années, et de l’apprécier.
Bonne journée. Amitiés. Gil
C'est vrai Nadine
c'est clair les petits enfants élargissent notre coeur et notre joie
La mienne a six mois et commence à s'assoir. C'est ma première petite fille et j'en suis folle. En effet, tu es gâtée.
Bonne journée
Josette
ma petite fille JOSETTE elle a un an dans le 19 c'est une belle petite fille très affectueuse elle mérite bien des fleurs
ma fille est plus grande, elle avoir avoir 30 ans et sera maman bientôt pour la première
tu vois je suis très gâtée
En effet Nadine, tout est merveille pour celui qui veut voir. Et c'est ton cas.
Excellente journée à ta fille et à toi.
Amicalement
Josette
Merci Michel pour ce beau massif de fleurs.C'est très agréable d'enbellir ainsi ce texte sur les fleurs. Merci
Amicalement
Josette
quelle jardinière tu fais ! doublée de l'âme d'un peintre
J'ai fait découvrir un parterre de pensées et des grappes de glycines à ma petite fille de 11 mois, elle n'avait pas assez d'yeux pour voir !!
mes yeux sont attirés par les toutes petites fleurs qui se glissent dans ma pelouse
tout est merveille !!
Un bouquet frai et printanier.
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