Dans ma rue pas le moindre vent,
Y déposant de la tendresse
Et pas de rayons d'allégresse.
Le ciel est obstinément blanc.
Ceux qui se sentent amoureux,
Célèbrent en ce jour une fête.
Or, pour que leur joie soit parfaite,
Ils s'offrent de touchants aveux.
Des fleurs, charmantes messagères,
Par leur beauté, comblent d'émois;
On voudrait la capter parfois.
On la sait, hélas! éphémère.
N'ayant plus rien à espérer,
Inévitablement je pense,
Tant de bonheur et d'innocence!
Je ne ressens pas de regrets.
12 février 2013
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