J’AI LA FIEVRE
Pour la fièvre
Qui brûle ma cervelle
Pour la douleur les vertiges de la vacuité
Je plonge dans le gouffre
Où mes tumultueux désirs s’enflent
Et je saute dans les abysses où brûlent mes outrages
Tant que mes pensées
Brilleront pour ton éclat
Rien ne saurait me détourner de toi
A la vie à la mort rien ne m’empêchera
D’avoir mes rêves déclarés à l’URSSAF
Elaborés dans un champ de graminées
Chantées par un soleil tapageur au mois de juillet
Tant que les Pensées fleuriront
Je cueillerais en secret des poèmes
Verts conjugués sous le regard amusé
D’Esculape étonné par ma pharmacopée
Tant que les fleurs fleuriront sous les pastels de l’aube
Me viendra l’envie de te baigner de rosée
De libérer tes pigeons de leurs armures de bakélite
Et de plonger mon regard licencieux dans tes yeux graves
Jusqu’à ton sexe rutilant d’où jaillit ton mystère
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