Hommage à Farid Chettouh
Le jongleur magicien s’est rendu invisible.
S’élèvent des vapeurs colorées prenant corps.
Surgissent des génies aux exploits indicibles
L’envoûtement se crée dans de troublants décors.
L’absence de tout bruit mène à la transcendance.
L’âme s’y purifie, accueille l’harmonie
Et dérive enchantée sur le flot du silence.
Les instants sont emplis d’une grâce infinie.
La raison est restée au lieu des saisons mortes.
A laissé s’échapper l’esprit de fantaisie.
Il erre en liberté, grisé en quelque sorte,
Au pays de l’abstrait né de la poésie.
6 mai 2007
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