Dès que la porte fut ouverte,
entrèrent langoureusement
L'ennui suivi de la paresse.
Le rire vint avec l'ivresse,
l'orgueil avec la gloriole.
Très vite arriva le mépris
qui enlaçait la vanité.
Le bien présenta la beauté.
Le regret et la nostalgie
escortèrent la solitude.
Le rêve avec la somnolence,
tous deux les hôtes du logis,
Firent soudain cesser le bruit.
S'ouvrit un espace onirique.
L'amour fit danser l'amitié.
La colère loin de courroux,
se mit à chanter des berceuses.
La paresse gesticula,
elle croyait avoir des ailes.
Cela amusa fort l'ennui.
Se sentant emplis d'allégresse,
les coulpes souriaient ravis.
Un vent frais les mit en éveil.
Au-delà de la porte ouverte,
la nuit offrait sa poésie.
5 mai 2016
Commentaires
Chère Béatrice,
Votre générosité m'attendrit. Je n 'écris que de petites choses et n'entends rien aux errances profondes
ce qui fait que je reste dans mon petit jardin, un peu frustrée parfois.
Je vous remercie pour vos commentaires et vous souhaite de conserver votre belle sensibilité.
Suzanne
C'est très beau...