Un soleil noir et des nuages tout autour
Mot pour corps
Détaché du ciel
Sur ce rocher tu aiguises la lame
Présente comme de la porcelaine
Fragile et transparente
Pour exister habillée de blanc
La vie circule
Aveugle ouvrant les paupières
C’est écrit
Comme une fin implacable
La peur
Le ciel tourmenté bouscule l’absence
Laisse filer les boîtes à musique
A travers les plis de la mer
Et toi qui cherches à tâtons
Qui donc es-tu ? Toi, l’aimé
Oubliant l’abîme
De cette forme liée au vent
Le buste de papier
Offert au cimetière
Personne ne peut savoir
Quand cela bouge au creux du ventre
La voix son cortège
Annonce le seuil d’une nouvelle demeure
B - 18-11-2011
Commentaires
merci
Superbe chant intensément poétique. Bravo.