La nuit est venue, je médite.
Ne suis aucunement troublée
Or j'ai besoin de me parler,
D'éclaircir des choses non dites.
Le vieillissement m'a changée.
J'aime demeurer inactive
Mais curieuse et attentive.
J'oublie le boire et le manger.
Étrangement, nombreuses fois,
J'ai l'impression que je fus morte.
Je vis ressuscitée en sorte,
Privée des miens, seule avec moi.
Plus jamais ne suis en colère,
Certes écoeurée par l'indécence.
Des jours de ma longue existence,
Sont ceux présents que je préfère.
5 mars 2018
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