La nuit boit le jour, l'aube se désaltère de la nuit,
le matin éclaircit l'aube, puis se dévoile la terre
peu à peu, tout entière, la nudité d'un paysage tout perlé de
rosée, puis mon désir, au vôtre qui s'interdit, toutes les
roses enfin qui s'ouvrent, par la pluie épanouies !
Mon corps tout entier, dans ce vide se dégrafe,
pour hurler en silence sa peine loin du vôtre,
sa solitude glacée, dans ce pourpre incandescent !
Voyez mon Cher Ami, ce cœur qui perd son esprit,
mais point tout cet amour , qu'il déclame sous vos yeux !
NINA
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