Donner du temps au temps, il y a peu cela relevait du fantasme. Pris dans la frénésie des activités, dans le besoin de se prouver notre illusoire importance!
Et puis voilà que surgit sur le gâteau de l'inconséquence une mouchette… et le désir du gâteau s'effondre, un recul, oserai-je dire un rejet?
Notre monde avait bien les pieds d'argile puisqu'un virus le paralyse. Alors entre peur et incrédulité nous ressentons le frisson de notre fragilité qui nous crie : il est temps de penser!
Repliés pour éradiquer l'intrus, nous avons l'opportunité d'accueillir un cadeau : le temps!
Du temps pour la réflexion, pour se remettre en question?
J.G.
Commentaires
Aurons-nous assez de temps pour profiter de cette remise en question puisque cette "épée de Damoclès" est
en suspens au-dessus de notre tête. Aucun choix, aucune issue si ce n'est celui de se confiner... et de rêver
à des jours meilleurs, Bon courage à tous, que l'optimisme demeure. Bisous AM
Nous n'avons pas de choix dans cette histoire, qui relève des pires scénarios, faisons en sorte que cela finisse au mieux pour tous.
Merci Jacqueline pour ces réflexions.
Amitiés.
Adyne
Bonjour Jacqueline,
Merci du partage de tes lignes ! Amitié, Nicole
Rude contretemps, il va falloir apprendre à compter, à retisser la trame, à retrouver plus de fraternité, mais en aurons-nous le temps ? Puisse le temps rester notre.
En attendant prenons soin des nôtres, des autres.
Partageons notre temps,
bien amicalement.
Devant l'immensité de certaines détresses nous ne pouvons être que révoltés Lili, je comprends bien et devant la fragilité des proches il est très dur d'être sereine! Certes nous assistons à des incivilités et nous ressentons l'impuissance face à la bêtise, mais aussi regardons le courage que manifestent parfois ceux de qui nous ne l'attendions pas forcément et évaluons la chance que nous avons de vivre dans notre petit pays à la fois divisé et solidaire...
Prends bien soin de toi et des tiens et puisque sur la toile nous le pouvons encore, je t'envoie plein de bisous.
Amicalement
Jacqueline
Je n'arrive pas à rester philosophe, Jacqueline, alors que mon jeune fils est en grand danger en raison de sa cardiopathie. Et que certains ( beaucoup) ne s'en sortiront pas financièrement. Je ne parle pas des violences conjugales qui vont exploser. 5 ou 6 semaines avant de ne plus craindre de mourir, c'est long...Mais tu as raison.
Les paroles apaisantes sont nécessaires.
Sois prudente,
Liliane
Merci Monsieur Robert Paul
Prenez soin de vous
Jacqueline