Deux coins d’œil se toisent
Deux regards se croisent
Deux frêles cœurs palpitent
Deux jeunes corps s’agitent
Leurs sens perdent le sens
Les lèvres balbutient
Les soupirs asphyxient
Débute la longue errance
Ses barrières et distances.
Les deux âmes s’apeurent
Les deux cœurs s’écœurent
La distance perce son arme
Dans les corps qui se meurent
Les yeux fondent en larmes.
Mais par regain de force
Un nouveau feu s’amorce
Les âmes sœurs s’appellent
Les deux cœurs s’excitent
Les deux corps s’agitent
Les deux corps prennent des ailes
Les deux corps se précipitent
Les deux cœurs se rencontrent
Les distances s’effondrent
Les deux corps se rapprochent
Les deux corps se raccrochent
Les deux corps s’entrelacent
Les deux corps prennent feu
Les deux corps font une masse
Et dessinent par un jeu
Le sort d’un couple heureux.
Agadir, samedi 2 février 2013
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