Des pans de Cornouailles s'effondrent...
il n'était pas Tristan,
je ne suis pas...Yseult.
Nous étions deux manants
bardés de réglisse et de cuir.
Entre ce large sans phare
et ses 'abords de herses violentes;
dans cette gabare sans voile,
les mains mortes à la barre,
la mer monte...
Ce qu'il faut de courage
pour mourir!
Ce qu'il en faut pour rompre
ses peurs et vivre!
Goût noir, salé ,sans balise;
dents d'écueils aplanies...
Quand la mer monte,
je vogue...
Commentaires
Magnifique Martine, très sensible à votre style dépouillé allant à l'essentiel, sans fioritures, avec en prime une note historique !
Oui, combien avez-vous raison,"Ce qu'il faut de courage/pour mourir !/Ce qu'il en faut pour rompre/ses peurs et vivre !
Et réapparaitre en Phénix renaissant de ses cendres !!!