Laisse les doigts légers des Anges
Poser ces pétales de nuit
Sur ton beau visage endormi
Que nulle fièvre ne dérange
Ce m'est un bonheur sans mélange
De te voir passer ce pertuis
Par où les miettes d'aujourd'hui
Se perdent dans un songe étrange
Le vaisseau de la Nuit ne garde
Que quelques sanglantes lézardes
Du jour enfui depuis longtemps
Toi tu t'en vas par ces ruelles
Sombres des rêves sur lesquelles
Se ferme la porte du Temps
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