Coccinelle demoiselle …. Bêtes à bon Dieu
Passer la vie pas à pas
Presque chaque dimanche poussée sous l’emprise d’une joie aveugle
Conduite et déposée devant le portail par un chauffeur sans nom
Je venais fleurir le souvenir jusqu'à sous la pierre
Du bout des doigts envolée la semence de tout espoir
Emplie par une idée plus que folle que ta vie reprenne
Quelques allées tranquilles de silhouettes raides et douloureuses avançaient sans mot dire
Quelques nuques en cheveux en chapeaux repliées sur des corps sans âge en peau couleur de muraille soubresautaient et se mouchaient en dehors des cols de manteaux
Moi si seule calme le regard avisé
Le visage caché par mes lunettes X and Co
Menue consolante sous l’aile de mon chagrin
Je savais déjà
Je savais déjà que l’Absence ne passe
J’insiste messieurs mesdames les jurés je confirme puisque étant le témoin capital
L’Absence ne vous quitte jamais
L’Absence un énième sens auquel j’ai gouté trop tôt
L’Absence prends certain soir toute la place
L’Absence à gorge déployée assouvira malgré vous sa soif
Etiolée par elle duo jouant de mes séquelles
Nous sommes à présent complices complotant
Elle et moi on se fout de ma gueule à l’envers
Mes yeux en vert en rouge en noir
Elle et moi on se fout de mon impudeur
En string a poil ou rien « trash »
Oui j’arrache le venin des bouches faméliques de médisance
Miam miam colportent les cloportes à mon encontre
Histoire d’oublier en 7 tours de langue leurs vies misérables
Je marche à pas nus de princesse abimée dans ton ombre blanche
Si grande masculine immaculée par une nuit blanche qui nous faisait la fête
Aux heures crépusculaires de ce début d’hiver 2004
Dans le domaine ou j’étais arrivée
Toutes les fenêtres aux volets rouges m’attendaient
C’est accueillant une fenêtre
Ça s’ouvre ça se ferme ça ressemble au vol des coccinelles.
Chantyne
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