Soliloque
Les traits fins et les os fragiles,
Les muscles peu développés,
Les femmes étaient des proies faciles,
Espérant pouvoir vivre en paix.
Musclés, poilus, certes pesants,
Les hommes, armés pour se défendre,
À l'affût du danger présent,
N'avaient pas alors l'âme tendre.
Ils surprirent, dans la nature,
Des comportements étonnants,
Des caresses et des murmures,
Des échanges, donnant donnant.
Au cours de siècles de survie,
Soufflait le vent de la colère,
Survint une étrange énergie,
Changeant les humains sur la terre.
En ce siècle, il est impossible
D'affirmer qu'un sexe est plus fort.
Il y a des hommes débiles,
Des femmes défiant la mort.
Un mode de vie imposé
Ne peut empêcher une option.
Est-ce l'esprit qui a osé?
On a parlé de mutation.
11 février 2013
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