Certains achètent de l'Art
comme d'autres faisaient grimper
aux heures lentes des disettes,
au prix de l'or, celui du blé.
En quelque palais forteresse
aux murs armés, vitres blindées,
sous des soleils artificiels,
le Cri de Münch s'est encastré
bâillonné d'ouate, anesthésié.
Le sable assèche le Niger.
La pluie déserte le manioc.
Le béton rogne la planète.
Qu'importe l'alarme stridente
qu'une oeuvre livre libre aux siècles
pourvu que nulle préemption
ne torde leur cou,aux Affaires
qui gagnent à faire tourner
carré, le bon sens qu'il nous reste!
Ce 4 mai 2012
Commentaires
Un vrai cri de liberté - vérité
Martine ! à la face de l'actualité
lancé
La vérité sort de la bouche des poètes
qu'aucun sordide marchand n'achète
Bravo !