Lorsque voguant, je vais
Sur les ondes, portée,
Qui me bercent,
Des vagues souples et légères
J'éprouve la caresse.
Quand je longe à mon gré
Les flots pâles argentés
Où là-bas sur la baie
Dansent en vivants reflets
Des êtres pétillants de lumières,
Sur mon chemin,
Parmi algues et rochers
Ou sur le sable fin,
Je recueille étonnée
Frêles nacres irisées.
Ivre de soleil, de mer
Et de grand air marin,
Songeant à des temps chers,
Je t'évoque lointain
Et proche mien voisin.
Le vent du large, par grâce,
Passe et tout chasse !
De l'infini, l'espace
Aère les trop intenses liens,
Les rend sereins,
Calmes et pleins.
Sages enfin.
Rébecca Terniak
Août 1984
Commentaires
J'aime le poème, la mer et la Bretagne. félicitations et merci
Adyne