Le large n’est pas loin quand on vit sur une île.
Le bateau où je reste est amarré au port.
J’y séjourne à l’année, toute seule à son bord.
Fleuve asséché, ma rue garde un rythme tranquille.
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Le bateau où je reste est amarré au port.
Il n’y arrive pas les échos de la ville.
Fleuve asséché, ma rue garde un rythme tranquille.
Le soleil y dessine à l’encre noire ou or.
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Il n’y arrive pas les échos de la ville.
Le silence parfait convient à mon confort.
Le soleil y dessine à l’encre noire ou or.
J’accueille des pensées qui sagement défilent.
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Le silence parfait convient à mon confort.
Occultant de mon mieux les regrets inutiles,
J’accueille des pensées qui sagement défilent,
Je capte la beauté qui se prend sans efforts.
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4 février 2010
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