Le ciel s’illumine,
Paris dans une ombre blonde s’infuse,
les arbres arborent,
dénattent de brunes, de rousses chevelures !
Il est six heures,
Paris est déjà clair, c’est le début de l’automne,
le déshabillé de la pleine nuit
tombe, glisse encore, m’étonne ;
vierge est pourtant l’aube nue,
prometteuse de vos grands yeux ouverts,
vers les miens voyageurs, fort verts !
Inlassablement on se parle sans voix,
on s’espère, on se cherche,
en un mot, on devient créateur,
vous de moi, moi de vous ;
fous tout en douceur,
du chaste baiser de l’aube,
intimidé, limpide,
jusqu’à l’enlacement profond
de la nuit murmurante, lente,
dont l’enfant est le monde !
Commentaires
Oh un grand merci Claudine ! Les vacances furent-elles belles ? Amicalement.
Bonjour Nina. Le tact de la complicité amoureuse est toujours présent dans tes mots. J'apprécie surtout la fin. Félicitations et bonne soirée. Bisous Claudine.
Je te remercie de tout coeur et je t'embrasse bien amicalement.
Bon dimanche à toi et à ta famille.
Tchao !
Dominique