Je reste en éveil au repos,
Face aux tulipes qui pâlissent,
Au grand hibiscus en son pot.
Pas le moindre souffle ne glisse.
Silence et immobilité!
La stagnation semble parfaite
Et pourtant, en réalité,
Tout change comme dans ma tête.
L'énergie subrepticement,
Agit en cet instant tranquille.
Je m'entends penser lentement,
Méditer est souvent utile.
Pendant que mon regard se pose,
Sur un arbuste ou une fleur,
Je capte des mots qui s'imposent:
Harmonie, essence, couleur.
Mon odorat ne capte rien.
Le soleil assèche sans doute.
En ces jours devenus anciens,
Des parfums flottaient sur les routes.
La nuit tombée, à la fraîcheur,
Des cèdres et des feuilles de menthe,
Mêlées, sortiront des senteurs.
M'y exposer, souvent, me tente.
N'ayant pas l'envie de bouger,
De rien poser sur la balance,
Sereinement, suis à songer,
Au ralenti, dans le silence.
24 mai 2014.
Commentaires
Méditer est souvent utile .
Ne pas penser , laisser son esprit aller doucement dans le silence ..
J'aime cela .
Merci Suzanne de ce partage .
Solen
Le farnienté décrit avec talent.
Félicitations Suzanne
Bonne journée.
Amicalement.
Adyne