Les arbres lorsqu'ils chantent sous les gestes du vent,
aux pluies me font penser ! A la fois vertes et fraîches,
tombées du ciel immense, intense en ce jour de mai,
dès le petit matin.
L'air embaume la chlorophylle, transparent, caressant,
je marche à demi-nue sur l'herbe fraîchement coupée,
ma tête déjà chavire, tant ce bien-être bouleverse mon
corps réceptacle, le distribue au vent.
Cet ample désir de vivre encore et toujours, de vous,
avec l'infini me fait flirter, me fait rire aux éclats ;
bonheur exacerbé, vertigineux et fou !
Alors, je lève la tête tout étourdie, pour contempler,
embrasser le ciel en floraison, où bruissent des
enlacements !
NINA
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