Lors de ta halte en ma maison,
Pendant la splendide saison
Des couleurs dorées de lumière,
La vie me reprenait entière.
Nulle envie de tracer des mots,
Pour conserver des grands tableaux
Les émois qu’ils avaient fait naître.
Je me complaisais à renaître.
Nous retrouvions l’ancien chemin,
Où nous allions main dans la main,
Émus, débordant de tendresse,
Dans ces jours de notre jeunesse.
Brève victoire sur le sort!
J’ai dû te reconduire au port.
Un autre bateau en partance,
Après quelques pas d’une danse.
Replongée dans ma solitude,
Je médite par habitude.
Alors ma muse me provoque
Me dicte un autre soliloque.
25 mars 2006
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